Huîtres plates et huîtres creuses sont produites dans les rias de Finistère sud.
Kregadd ar stêrioù

Les coquillages de nos rias

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Les rias du Finistère sud échancrent profondément le rivage dans lequel la mer pénètre deux fois par jour, créant d’inespérés abris tant pour la faune et la flore que pour nos conchyliculteurs. Autant d’espaces naturels où la mer se mêle aux rivières, créant un incomparable garde-manger pour la croissance des coquillages : entre eau salée et eau douce, les conditions sont idéales pour l’affinage des huîtres et des moules.

#1 Le merroir

« Merroir, merroir, dis-moi laquelle est la plus belle ? »

Les huîtres et les moules ont le goût de l’eau dans laquelle elles évoluent, et nos rias, de par leur subtil mélange d’eau à la fois douce et salée, rendent la saveur des coquillages exceptionnelle. À l'image des vignobles et de leurs grands crus où l’on parle de « terroir », chaque site ostréicole de par son emplacement, possède ses spécificités, sa propre signature, savant mélange de minéraux et de microalgues, on parle alors de « merroirs ». Et comme pour le vin, un fin connaisseur et palais averti peut apprécier et distinguer ces différences de goûts !

 

Télécharger le guide des coquillages de nos rias

Les ports du Bélon se font face sur les deux rives, à Moëlan-sur-Mer et Clohars-Carnoët.

#2 L’huître plate

Connaissez-vous le joyau culinaire du Pays de Quimperlé, l’huître du Bélon, en Finistère sud ? Cette huître plate provient de la ria du Bélon, dont l’élevage a débuté en 1864 avec la première implantation d’un établissement ostréicole. Elle fait, depuis, la fierté de la commune de Riec-sur-Bélon.

C’est à l’époque romaine que l’huître est élevée au rang de mets de luxe. Et déjà à cette époque, la rivière Bélon, comme l’attestent les vestiges historiques, était une source d’approvisionnement réputée et exploitée, qui avait même sa propre voie romaine.

Ces mollusques vivaient à l’état naturel, fixés sur un substrat rocheux jusqu’à la disparition complète des bancs d’huîtres sauvages surexploités à chaque saison.

 

L'huître du Bélon est une huître renommée.

C’est à la fin du XIXème siècle que les premières concessions sont accordées à des particuliers pour exploiter une partie de l’estran où les naissains d’huîtres grandiront. Ces autorisations d’exploitation doivent faire face à la quasi disparition de l’espèce. Les demandes de concessions pour les moules ne se développent qu’après la seconde moitié du XXème siècle.

Dans le même temps, l’administration de Napoléon III interdira la consommation des huîtres en dehors des mois en r, c’est-à-dire au cours de l’été, pleine période de reproduction des huîtres afin de lutter contre l’épuisement des ressources.

L'huître plate est également élevée dans la ria de Merrien, à quelques kilomètres de là.

Le Bélon abrite les parcs ostréicoles dans le lit de la rivière, à Moêlan-sur-Mer et Riec-sur-Bélon.

#3 Les moules de la Laïta

La moule se fait plus discrète sur ce territoire dévoué à l’huître… En revanche, elle règne aujourd’hui seule en maître dans la Laïta, une rivière qui était autrefois un haut-lieu mytilicole. Grâce au travail et à la ténacité de Leslie et Julien des « Moules de la Laïta », qui ont décidé de faire revivre cette activité au sein de la rivière, le coquillage est réintroduit en 2017 pour l’affinage.

 

Les moules de la Laïta

Les coquillages font la spécificité des rias de Finistère sud
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